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L’Equateur, dernière étape de notre voyage…

On pose les pieds en Equateur et déjà Kyoto nous paraît très très loin. Il faut dire que les 36h de trajet HIra/Kyoto/Tokyo/Los Angeles/Mexico/Quito  ont laissé quelques traces sur notre fougue de globe-trotters. Il est 6h du matin et nous prenons la direction de Cahuasqui, notre première étape du séjour.

Cahuasqui

Trois heures plus tard, notre chauffeur Oswaldo nous dépose chez Pascal et Nadine qui nous accueillent dans leur jolie maison remplie de fleurs et de colibris, perchée sur le haut d’un village tout authentique. Dès notre arrivée, on teste notre résistance à l’altitude et au jet-lag avec deux balades autour du village pendant que Pascal nous distille pêle-mêle tout un tas d’infos sur la faune, la flore et la culture équatorienne. Tous les deux sont de vrais passionnés de Nature et leur passion se retrouve aussi bien dans leur jardin bio où se concentre le meilleur de l’Equateur, que dans l’assiette grâce à la cuisine savoureuse de Nadine.

chambre-jardin

Pablo Arenas

épicerie

toupie à la mode

vierge à la tong

Pascal et Nadine

abri anti-sisimique

Ono, le lama de la maison

gangsta mama

plateau de Cahuasqui

Histoire de bien terminer notre mise en jambe sud-américaine, on a le droit a une bonne secousse lors de notre première nuit avec une réplique à 6,8 du terrible séisme qui a touché la côte nord-est du pays au mois d’avril. On est tous les deux tirés du lit mais le mouvement s’arrête avant que l’on puisse sortir dehors. Encore assommés par le décalage, on se rendort très vite, mais pour les nuits suivantes on aura le droit à une tente « 2 secondes » en guise d’abri anti-sismique, en cas d’urgence dans le jardin! (Nino adore, Manue moins…).

Nous passons les jours suivants à récupérer et découvrir la vallée d’Imbabura et ses villages environnants, en bus et à pied. Les Andes sont majestueuses, sauvages et très cultivées à la fois, ce qui donne un paysage magnifique. Visuellement, on a la sensation d’être très haut!

vue depuis Sachapamba

fillettes de la communauté, de retour de l’école

Cahuasqui

sport en plein air

Le dernier jour, nous faisons une excursion en train pour découvrir un aspect inattendu du pays. Après un court trajet à travers des vallées arides, nous arrivons à Salinas, petit village où les descendants d’esclaves exploitent encore la canne à sucre à la main. On est saisi par ce mélange d’ambiance latine et africaine avec une touche de farwest, le tout au milieu des montagnes…

Salinas

San Clemente

Nous passons ensuite 3 jours à San Clemente, chez Luis et Teresa au sein d’une famille  Quechua au pied du volcan Imbabura. Dès notre arrivée, on est  plongé dans le mode de vie de la communauté, en préparant avec eux la farine de maïs et le quinoa qui a terminé de sécher et dont il faut extraire les graines. Au soleil aux cotés de Teresa, c’est un beau moment… On se remet à l’espagnol tandis que Nino sympathise avec Naïelli, la petite dernière de 9 ans. On se sent très vite bien parmi cette famille accueillante qui fait fait perdurer ses traditions avec fierté, sans pour autant tourner le dos à la modernité. Jessica, la fille ainée de la famille, porte fièrement la tenue traditionnelle mais n’hésite pas à prêter son iPhone 6 à Nino pour lui montrer des dessins animés !

Lors de plusieurs balades, Luis et Teresa nous expliquent leur utilisation des plantes médicinales et leur manière de cultiver la Pachamama. Ici pas de produits chimiques, depuis toujours les haricots se cultivent au milieu du maïs afin de tirer bénéfice de leur complémentarité et on respecte le calendrier solaire andin qui fixe le rythme des récoltes. Le dernier soir, les jeunes du village passent jouer de la musique, nous entraînant tous dans la ronde (en poncho)!

On repart de San Clemente touchés par l’authenticité et la gentillesse de cette famille, en leur souhaitant de réussir à développer et maintenir durablement leur communauté.

farine de maïs concassé

Teresa et le quinoa

sport national

Manue et Teresa

tombée du jour dur le flancs de l’Imbabura

dîner

des fleurs pour Naïelli et Jessica

lover andin

la maman de Luis

Sur la route, nous faisons une halte au marche d’Otavalo en compagnie d’Oswaldo,  où les femmes arborent de belles tenues typiques et de longues tresses. On y apprécie  autant l’artisanat local que l’abondance de fruits, de légumes ou encore de plantes médicinales qui s’étalent sous les arcades.

marché d’Otavalo

pitajaya avec Oswaldo

Nono

Troisième étape du séjour dans une ferme à 30 minutes à l’ouest de Quito, dans une vallée isolée rappelant parfois le pays basque par son climat humide et ses montagnes verdoyantes. On aperçoit par beau temps les 2 volcans Pichincha qui dominent Quito.

On y passe plus de temps de prévu car Nino a attrapé un virus, qui après deux visites à l’hôpital de Quito s’avèrera être une roséole, bénin mais un peu long à diagnostiquer…On décide donc de prolonger notre séjour mais surtout de décaler notre voyage en Amazonie à la semaine suivante, ce qui laissera le temps Nino de bien récupérer mais donnera aussi l’occasion à Lulue  de se joindre à nous !

On profite à fond des activités possibles sur place: balades à pied et à cheval, VTT et même pêche à la truite !! On apprécie surtout la gentillesse de nos hôtes et les discussions avec Francisco qui nous accompagne à chacune de nos sorties.

soleil du matin

brume de l’après-midi

vue du matin

Quito

On enchaîne ensuite avec un grand week-end à Quito, l’occasion de découvrir le centre historique colonial de la ville et de tester quelques-unes des aires de jeux de la ville avec notre cascadeur préféré. Comme dans tous les pays visités, on  en trouve dans tous les parcs mais ils ont ici niveau d’engagement un plus élevé avec des toboggans quasi verticaux, des manèges écolos sans moteur (donc poussés à la main) ou bien des ponts presque plus suspendus…

Dans notre auberge, on rencontre aussi deux couples de français en vadrouille avec qui on discute une partie de la nuit en troquant de l’armagnac contre des crêpes et du rhum !

hamac de l’auberge

pentes de Quito

vierge ailée

Compagnie de Jésus

cathédrale de Quito

parc de la Carolina

Mémé, c’est toi?

hélicoptère à traction

file andine

En attendant Lulue, on passe ensuite deux nuits au dans une maison d’hôte à Aloasi au sud de Quito. Un peu coincé dans la maison, cette étape n’a franchement pas fait partie des moments mémorables du voyage, mais nous a permis quand même de voir le Cotopaxi au réveil avec sa colonne de vapeur s’élevant de son sommet.

Cotopaxi, le matin

et le soir

Deux semaines après notre arrivée dans la Sierra du Nord, on a :

Dépoussiéré notre espagnol, testé notre résistance à l’altitude et à la nourriture locale, emprunté tous les moyens de locomotion possibles, découvert un nombre de plantes hallucinant, stressé pour les séismes ou la santé de Nino, vu beaucoup de volcans…

Mais on a surtout fait de très belles et vraies rencontres qui ont donné tout leur sens à notre voyage.

Bref, on se sent prêt pour la prochaine étape: l’Amazonie !!!

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Un grand merci à Philippe et Marie de l’agence Capac Nan, qui nous ont permis de découvrir l’Equateur hors des sentiers battus, en faisant  de très belles rencontres!