Autour de Kyoto

Notre vie au Japon durant un mois!

Pour explorer la région du Kansaï, nous avons choisi une maison au bord du lac Biwa. Depuis Kyoto, l’équivalent local du RER nous dépose à la station Hira 40 min plus tard.

la maison et le jardin

Loin d’être une machiya typique, notre maison a des airs de cabane mexicaine avec une décoration bavaroise sur le thème Winnie l’ourson…On a quand même des portes coulissantes, ouf! On s’y sent vite bien en tout cas, et notamment grâce au jardin lorsque le soleil fait son apparition. Nino y passe beaucoup de temps à jouer avec les chèvres ou à chasser les grenouilles avec les filles de nos hôtes, Chie et Iain.

ready to play

vue depuis la gare

lac Biwa, 6:00

bib’ time

souvenirs souvenirs

à l’affût…

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le voisinage

Comme bon nombre de banlieues, tout n’est pas merveilleux en terme d’architecture et de paysage. Ici aussi on peut avoir une voie ferrée à 50m de sa chambre! Et c’est bien commode pour Nino qui peut observer le passage des trains depuis sont lit. Par contre, contraste japonais oblige, les rues environnantes dévoilent de jolies maisons en bois et de beaux potagers et  jardins. C’est la campagne! On adore y déambuler en vélo, en distribuant des « konichiwa » à toutes les personnes âgées que nous croisons. Entre le lac et les montagnes, les rizières verdissent au fil des jours…Les gens sont toujours aussi gentils, comme le gérant de la pension voisine qui sort sous la pluie nous tendre un parapluie pour les 50 m qui nous restent à parcourir.

riz en cours

avenue principale

tracteur jouet

en route

zeeeen

fulguropoing !!

Nino en immersion, chez Asia, Gaïa et India les filles de Chie et Iain

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les courses

Le voyage, ça creuse, alors en avant pour les courses!

Pour commencer, on choisit le type de caddie qui nous convient: classique, à paniers amovibles, avec siège bébé en position assise, avec voiture à bébé à l’effigie de Pikachu… Biensûr, vous savez ce que nous avons choisi!

Pour moi qui croyais manquer de chocolat, le magasin s’ouvre sur le rayon viennoiserie! C’est sympa, parce qu’après on ne reconnaîtra plus grand chose…Pour nous mettre en train, il y a toujours un petit poste de musique en hauteur qui chante une chanson d’enfant criarde, et si on fait bien attention quelque soit le jour ou l’heure c’est toujours la même!

Alors vient le moment de s’atteler aux choses sérieuses. Comme on n’a pas le temps d’apprendre les 2000 kanjis nécessaires à la lecture du japonais, on cherche les petits dessins, on essaie de trouver ce qui ressemble le plus à ce qu’on connaît (ça vaut pour le jambon). J’exagère car on trouve facilement de la viande, des légumes et des fruits évidemment, et de bonne qualité! Là où c’est compliqué, c’est au rayon de la poissonnerie ou des sauces. Dans les deux cas, la variété est telle qu’on s’y perd vraiment. Un rayon entier dédié à la sauce soja, imaginez! Avec tout ça, on a bien mangé et même réussi à cuisiner à la mode locale.

rayon sauce soja

rayon tofu

kit de survie

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la cuisine

Après quelques crêpes et un ou deux plats cuisinés à la crème, histoire de se requinquer un peu, Manue se lance dans les recettes japonaises. Les plats quotidiens ne sont pas très compliqués et surtout rapides à réaliser, en 20 minutes en moyenne. Le plus important est de bien respecter les étapes, et il y en a beaucoup, de la découpe des légumes à la touche finale, en passant par les différentes cuissons successives! Voici deux recettes faciles et savoureuses, à retrouver sur le blog A vos baguettes (http://a-vos-baguettes.com):

• le sukiyaki udon, des grosses pâtes blanches revenues avec du boeuf et coiffées d’un oeuf mollé, servies dans une sauce sucre-soja-saké,
• l’okonomiyaki, une galette à base de chou qui ressemble à un omelette, à laquelle on a ajouté des tranches de lard, des copeaux d’algue et même de la bonite séchée qui bouge sous l’effet de la chaleur! Demandez à Marie, ça ouvre l’appétit…

sucreriz

pâtisseriz

okonomiyaki

sukiyaki udon

 

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la vie par terre

Comme nous aimons bien manger, nous aimons bien tous les trois nous mettre à table « sur le sol ». Ceci nous a rapidement permis de constater  l’omniprésence d’un détail bien japonais: la vie par terre!

Beaucoup de petites mamies japonaises sont si courbées qu’on a parfois du mal à voir leur visage! Après quelques temps, on se demande si cela ne serait pas un peu dû à cela. En tout cas, notre dos s’est vite mis à  souffrir:

• manger assis par terre, c’est chouette, sauf quand on a oublié le sel!
• dormir par terre, c’est sympa même si ça manque un peu de moelleux
• balayer avec un balai de 60 cm, ça ne rend pas le ménage plus agréable
• jardiner plusieurs heures par jour, ça fait sacrément fléchir la colonne

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le train

On a passé beaucoup de temps dans les transports en communs, entre 2 et 3h à chaque fois que nous sortions de chez nous. Cela nous a permis de bien vérifier la ponctualité nippone mais aussi le manque de simplicité du réseau. Certes on peut aller partout en transport en commun, mais  il y a toujours 2 ou 3 manières d’y arriver et il faut parfois acheter 2 tickets pour un seul trajet!

Heureusement les gens y sont très calmes et respectueux les uns envers les autres, et Nino a attiré plus d’une fois la sympathie des passagers. Avec un livre, il a même parfois réussi à apprendre des mots français à des retraités complètement fans!

amis d’un trajet

les japonais dorment beaucoup en train

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les visites à Kyoto

Au milieu des collines, nous faisons de très belles visites dans les quartiers historiques, qui sont magnifiquement bien préservés. A Arashiyama, à l’ouest, nous faisons une belle promenade au coeur d’une bambouseraie et de vieux temples. De riches et vieilles demeures s’y trouvent aussi, à l’image de la maison d’un acteur dans laquelle nous avons goûté au thé matcha, en plein milieu d’un jardin superbe sur les hauteurs de la ville. A l’est, Higashiyama est un concentré d’authenticité où nous découvrons de très beaux temples et des rues pleines de charme. Un peu plus loin, nous flânons dans les rues de Gion, au crépuscule, où quelques geikos font leur apparition à la lueur des lanternes rouges…

Pontochô

Arashiyama

forêt de bambous

érable japonais

poète siffleur

thé matcha

jardin de mousse

Q & Denjiro Ôkôchi

sous les rails

les chats de Kafka, sur le rivage

Gion

Higashiyama

supa tongs

Kyoto

Kibune

Nijo-jô

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un peu de spiritualité

Kinkaku-ji

Ici à Kyoto, on peut visiter un temple différent chaque jour pendant 3 ans: idéal pour trouver la sérénité !  Chaque temple à sa propre personnalité mais se niche toujours au milieu d’un écrin de verdure en étant dédié à la nature des êtres et des choses, qu’il soit shintô ou bouddhiste. Arpenter un chemin de toris, admirer une pagode aux couleurs éclatantes, sentir la vigueur d’un arbre sacré, méditer dans un jardin zen…Tout en observant, nous nous prêtons donc volontiers aux rites locaux.

Kiyomizu-dera

Fushimi

Ryoan-ji

Tenryu-ji

Daibutsu, le grand Bouddha de Nara

Kurama-jinja

Todai-ji, Nara

Mont Kurama

Nara

Monet est passé par là…

En suivant nos hôtes, on a même pu assister à un matsuri local à Hira . Tout le village se réunit en tenues traditionnelles et défile jusqu’au temple, où des moines et des moniales jettent du riz sur un char, tandis que des jeunes hommes réalisent une sorte de lutte à l’entrée. Ici encore, on se réjouit de l’esprit communautaire japonais!

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le parc

Comme à Lille, et comme depuis le début du voyage, nous ne manquons pas une occasion de fréquenter les parcs pour enfants avec Nino. Ici, ils sont un peu vieillots, mais biensûr ils font l’affaire! Les familles japonaises ont l’air tout aussi fidèles que nous à ces espaces de jeux, et plusieurs fois nous discutons du regard avec une maman ou d’autres enfants.

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  le onsen

Ou comment se retrouver nu au milieu des japonais…

Après s’être lavé entièrement en ligne sur un mini tabouret, on se délasse dans l’eau très chaude (y compris les enfants), à l’intérieur ou souvent à l’extérieur dans un bain de cyprès. Détente garantie! On en ressort serein, en se disant que les espaces communs font autant de bien  au corps qu’à la tête…

Hira-topia, onsen du quartier

tout le monde à poil!

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le marché

Nishiki

 

Au centre de Kyoto se trouve le marché tout en longueur de Nishiki, où l’on peut découvrir tout plein d’ingrédients typiques et trouver l’inspiration devant de magnifiques étals. Grâce à Chie, nous avons aussi pu tester la version locale presque bobo, organisée par les habitants dans un petit bout de champ: vente de pâtisseries, de savons, de repas, massage des mains…Un bon souvenir parmi les gens du coin!

mini-marché

contact…

‘op-corn au ‘hé vert!

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la balade du dimanche

Nos ballades du dimanche se poursuivent à vélo ou à pied dans les montagnes toutes proches. Nous y avons un beau point de vue sur le lac et les îles, et trouvons de belles cascades.

Lac Biwa

kami sauvage

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le sport

En plus du jogging, du yoga et de la poussette, nous continuons de pédaler régulièrement pour aller prendre un petit café ou acheter du pain.  On ne vous parle même pas des kilomètres parcourus à pied…Et cerise sur le gâteau pour Quentin, nos voisins directs gèrent une base de wake-board!

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les cours

Par un beau soleil de dimanche matin, Manue prend la route de Kyoto pour suivre un cours d’ikebana, l’art floral japonais. Une jolie vieille dame en kimono l’attend dans une machiya en plein centre-ville. En tête-à-tête, Emi de son petit nom révèle le b.a-ba de ce savoir-faire ancestral.

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le spectacle

Instant culturel unique en son genre…Les couleurs et les gestes raffinés des maïkos (les jeunes geishas de Kyoto) restent encore imprimés sur nos rétines. Pendant 1h30, nous avons savouré les danses et les mises en scène musicales toutes particulières opérées par ces femmes brillantes, dans tous les sens du terme. (Les photos étaient interdites pendant le spectacle…).

cérémonie du thé

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le resto

Plus c’est simple, et meilleur c’est! On mange facilement dans la rue des nouilles sautées, des boulettes de poulpe et des brochettes pour une bouchée de pain. Le midi, on se régale aussi souvent de udon ou de bento. Quand c’est plus sophistiqué, c’est souvent plus difficile, comme par exemple la soupe de riz froide accompagnant un poisson entier et rempli d’oeufs…En photo, ça rendait bien pourtant!

bento

berk!

bento’p la classe

tonkatsu

bien à l’aise au comptoir

 

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la visite des proches

Le fait d’avoir un petit chez nous a permis Marie et Hervé, les parents de Manue, de nous rendre visite. Etonnant de se retrouver en famille si loin! Au programme, piques-niques à la plage, Pavillon d’or et Nara principalement. Apéro  et scrabble aussi, comme à la maison!

jardin avec vue

ça pousse…

bambi de Nara

…mousse

maison de thé

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la ville

Un samedi, nous partons faire un tour en ville à Osaka. La voisine rebelle de Tokyo est l’incarnation parfaite de la ville nipponne bouillonnante d’énergie: gare ferroviaire démesurée, tours d’immeubles ultra-modernes, rues commerçantes surchargées d’enseignes, le tout avec une taille raisonnable (à peine 2, 6 millions d’habitants), à seulement 40 minutes de train de Kyoto. Son agitation permanente contraste avec le calme de l’ancienne capitale.

Nous y avons passé une journée agréable à nous mêler à la foule des habitants et des visiteurs déambulant aux quatre coins de la ville, et avons fini la journée  en prenant un peu de hauteur dans une des plus grande roue du monde (si si !).

 

 

NB franchouillard: Il n’y avait pas beaucoup de pinard ni de fête dans cet article, non…? On a hâte de vous retrouver les copains!