Que Sierra sierra…

Notre dernière semaine en Equateur, dans la Sierra centrale et sur la route des Andes!

De retour d’Amazonie, nous arrivons à Mindo, où une jolie petite guesthouse nichée au milieu des orchidées nous attend. Ici à 1200m d’altitude, on s’endort dans la fraîcheur de la nuit, et sans avoir à surveiller le plafond, car les papillons et les colibris ont remplacé les vilaines bebêtes d’Amazonie !! Les deux jours suivants se passent au ralenti, à déambuler le long des cascades et à visiter une ferme de papillons.

voisins de table au petit dej

toucan

en approche

confondue avec une fleur…

copain du jour

Mindo

selfie cascade

Nous retrouvons ensuite Oswaldo, qui nous invite dans sa maison de famille proche de l’endroit où nous sommes, au fond d’une petite vallée cernée par la brume. On se sent un peu hors du temps dans cette maison tarabiscotée à la décoration improbable (la pièce maitresse étant un veau empaillé), entourés par une végétation étrange où la mousse s’immisce dans les champs de  canne à sucre. On passe un bon moment avec Oswaldo et sa femme à jouer au billard en leur faisant découvrir l’Armagnac…

Retour à Quito le lendemain, après un détour par le cratère de Pululahua et la fameuse « Mitad del Mundo », lieu de passage de la ligne équatoriale!

rayon de soleil sur Quito

avioooon!!!

pause bien méritée

cratère de Pululahua

barbier del presidente!

ambiance chez Oswaldo

maison d’Oswaldo

Mitad del mundo, avec Oswaldo et Marlèn

double autruche !!

rue de Quito

Quito, Plaza Grande

Nous récupérons notre voiture de location à l’auberge pour démarrer notre road trip, avec l’aide précieuse de l’équipe du réseau solidaire Tout Equateur, qui nous a donné plein de bons conseils sur la préparation du voyage (Merci à Marie et Marco !!)

Direction la boucle Quilotoa et sa lagune du même nom. Deux heures après le départ, nous voilà à 3500m sur une route…en construction! On se faufile entre les pelles mécaniques grâce à la force herculéenne de Manue qui s’emploie à déblayer elle-même la route des grosses mottes de terres qui barrent le chemin. Après 20km de Paris-Dakar, on arrive enfin à Chugchillan, petit village indigène où nous passons la nuit dans une auberge douillette. Après un bon dîner, nos hôtes nous invitent à souffler les bougies d’un de leurs trois jeunes fils. Fou rire garanti pour Nino après que la grand-mère a mis la tête du gamin dans le gâteau! Il paraît que c’est une tradition ici…et on a tous beaucoup ri! Plusieurs jours après, Nino en parlait encore…

Chugchillan

si si c’est bien la bonne route

arbre punk

Chugchillan, conseil municipal

église de Chugchillan

Le lendemain, Manue et Lulue partent à cheval sur les hauteurs à 4000m. La sensation de hauteur est incroyable! Sous un soleil lumineux, elles croisent des femmes qui se rendent dans le paramo avec des ânes, au milieu des herbes hautes. Si haut et si loin, la nature à la fois sauvage et douce, semble protectrice. Nous filons tout ensemble jusqu’à la lagune. Ouah!!! Sa couleur est magique! Et dire qu’il s’agit d’un cratère… On retrouve par hasard Michel et Andrea, deux acolytes de l’aventure amazonienne, avec qui nous partageons une magnifique mini pizza surgelée…site touristique oblige.

lagune de Quilotoa

attention, dos d’âne!

reflets alcalins

selfie de famille

bus scolaire?

Hola!

rencontre au sommet

Manue & Maria

Maria, crinière au vent

Plus loin sur la route, au milieu d’une campagne vallonnée et bucolique, on aperçoit petit à petit le majestueux Chimborazo, qui apparaît finalement dans toute sa splendeur alors que nous arrivons Riobamba. La lumière de fin de journée se reflète dans ses innombrables glaciers, ce qui encore plus d‘ampleur à ses 6263m. Avec le renflement de la Terre dans cette zone, il est aussi censé être le point le plus haut du monde!

Chimborazo massif

Chimborazo mystérieux

Chimborazo

sommet du Chimborazo

Nous passons la journée du samedi à Riobamba, jour de marché, et nous régalons du spectacle de la ville qui s’anime dans une ambiance toute indigène. Peu de touristes à l’horizon…et surtout beaucoup de chapeaux! Les indigènes descendus des vallées voisines portent de magnifiques tenues, et notre veste Quechua parait franchement palotte tout à coup!

Riobamba

soldes Quechua

atelier couture

street art andin

abondance de fruits

…et légumes !

sac à dos Quechua

belle maison

façade de taille

Et enfin, la dernière étape du séjour, Banos réputée pour ses cascades, ses bains thermaux et ses sports extrêmes. Manque de chance pour nous, on enchaîne deux jours de (grosse) pluie, alors on en profite pour tester les restaurants, la piscine chauffée et la fameuse Casa del arbol avec sa balançoire panoramique !!

dans les rues de Banos

l’homme qui murmurait à l’oreille des vaches

Manue rêva…

Lucile in the sky

Pour notre dernière nuit en Equateur, nous choisissons de retourner chez Max et Cécile, à Tumbaco, où nous profitons du jardin autour d’une bière, d’un bon repas et d’un bonne nuit dans une chambre douillette. Très tôt le lendemain matin, nous quittons le pays la tête pleine de paysages et le coeur chargé de belles rencontres.

Et maintenant, on rentre ?

Eh non…Surveillez vos boites mail! 🙂